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jeudi 7 avril 2011

Le ministre des affaires étrangères de Cuba s'exprime


Dans cet article, il est question du discours du ministre des affaires étrangères, Bruno Rodrìguez Parrilla, par rapport à la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique ». Ce discours a été mentionné au président, lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en octobre 2010.

Le ministre des affaires étrangères mentionne dans son discours que le conflit entre les États-Unis et Cuba «ne repose, surtout en de pareilles circonstances, sur aucune fondation morale ou légale, n’est pas crédible et ne bénéficie d’aucun appui. » Plus de 180 pays réclame la fin de ce conflit, depuis les dernières années. Du côté des Etats-Unis, il est surprenant de constater que 71% des habitants souhaitent le retour à la normale des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Le ministre affirme aussi que les promesses faites par les Etats-Unis en 2010 pour l’allégement du blocus économique sont fausses, car le blocus s’est durci. Les répercussions énormes, surtout au niveau de la santé et de l’alimentation des cubains. Les États-Unis ne seront jamais ouverts à l’annulation de l’embargo sur Cuba, selon nous. Ils savent très bien cibler les domaines sensibles pour la population cubaine. 2 ans après que les Etats-Unis eussent proclamé leur intention d’effectuer un nouveau départ, on constate rapidement que rien n’a changé. Qui y croit à présent à la promesse de la fin de ce conflit enfantin ?

Source : CUBA VS BLOQUEO. (Page consultée le 6 avril 2011). 2010- El sitio del pueblo cubano- français. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cubavsbloqueo.cu/Default.aspx?tabid=3738    

Le trafic postal est remis en fonction


À partir du 6 avril, les services de courrier à destination des États-Unis ont été remis en fonction. Depuis janvier, les courriers postaux entre les deux pays devaient d’abord passer par un pays tiers, essentiellement le Mexique ou le Canada, pour ensuite être redirigés vers le pays de destination, due à un durcissement des règles de sécurité dans les aéroports pour appuyer la lutte antiterroriste. C’est donc après un assouplissement de ces règles dans les aéroports américains que le système de courrier peut maintenant être remis en fonction. Néanmoins, malgré la réouverture du libre échange de courrier entre les deux pays, la poste cubaine maintiendra sa limite maximum de 500 grammes/colis en direction des États-Unis.
C’est une étrange relation que partagent les États-Unis et Cuba. L’un et l’autre étant de proches voisins, ils se partagent pourtant une amertume particulière. Il est normal pour les États-Unis de se protéger contre le terrorisme, mais il est drôle aussi de voir comment le Mexique et le Canada sont prêts à recevoir ce courrier à leur place. Selon nous, mettre des restrictions sévères, comme couper les échanges de courrier entre les deux pays, nous semble inutile. À voir cette relation évoluer, il est difficile pour nous d’imaginer, dans un futur rapproché, comment les États-Unis et Cuba pourraient devenir des partenaires d’affaires.
Source: CYBERPRESSE. (Page consultée le 7 avril 2011). Cuba rétablit le trafic postal avec les États-Unis. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201104/05/01-4386756-cuba-retablit-le-trafic-postal-avec-les-etats-unis.php

Image: http://havana5060.blogspot.com/2007/02/gran-premio-de-cuba-1957_25.html

De la grande visite pour Cuba!


Lundi le 28 mars, Cuba recevra une grande visite. L’ancien président Jimmy Carter profitera d’un déplacement  de trois jours, considéré «à titre privé» pour s’entretenir pour une 2e fois en 10 ans avec un responsable du Parti communiste cubain (PCC, parti unique). M. Carter, (lauréat du prix Nobel de la Paix et qui a aussi été Président des États-Unis, de 1977 à 1981) pourra discuter avec Raul Castro, le frère cadet de l’ancien dirigeant du régime cubain et d’autres hauts responsables. Lors de l’entretien, la réforme économique qui est mise en œuvre dans le pays ainsi que le prochain congrès du PCC qui devrait avoir lieu du 16 au 19 avril sont les sujets du jour. Cette visite de M. Carter sera la deuxième, puisque celui-ci s'y était rendu la première fois en 2002. Il sera aussi sujet, lors de cette visite, d’améliorer les relations entre les États-Unis et Cuba, qui sont à nouveau tendues depuis quelques semaines dû à la récente condamnation de l’américain Alan Gross, en territoire cubain, pour espionnage au profit de Washington. M. Carter a été invité par le gouvernement de Raul Castro et il a fait sa visite sans être mandaté par le gouvernement américain, souligne le Centre Carter.


C'est un bon début pour deux pays qui, depuis plusieurs décennies, ont "coupé les ponts". Le fait d’inviter un ancien Président américain en territoire cubain démontre peut-être la récente ouverture d’esprit de Cuba. Il est peut-être temps de mettre fin à ce conflit éternel et c’est en commençant doucement à discuter, les 2 pays ensemble, que cela sera possible. Espérons seulement que la visite de M. Carter sera positive et qu’elle ouvrira la porte à d’autres événements de la sorte.


Source: LAPRESSE. (Page consultée le 28 mars 2011). Jimmy Carter rencontrera Raul Castro à Cuba. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/25/01-4383300-jimmy-carter-rencontrera-raul-castro-a-cuba.php


Image: http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/mai/12.htm 


Alan Gross emprisonné pour 15 ans



Le procès de l’Américain Alan Gross est finalement terminé. Le tribunal provincial populaire de La Havane l'a reconnu coupable «d'atteintes à l'indépendance ou à l'intégrité territoriale», selon le communiqué télévisé, une semaine après son procès. L’homme de 61 ans avait été arrêté le 3 décembre 2009, à La Havane, pour une entreprise américaine suspectée d’être sous-traitante du gouvernement américain. Le gouvernement cubain l’accuse donc d’être un «agent» de Washington qui complotait la distribution d’équipements de communication sophistiqués à des opposants cubains. Le procès à duré deux jours à la Havane où Alan Gross, selon les autorités, aurait affirmé «avoir été abusé» par sa société Development Alternatives, où il est employé. Selon la même source, il aurait également  accusé l'entreprise «de l'avoir mis en danger, l'amenant à sa situation actuelle et ruinant sa vie et celle de sa famille». Le verdict à donc été dit et Alan Gross est donc coupable et purgera une peine de 15 ans de prison. Cette  situation arrive au mauvais moment, puisque son arrestation a mis un coup d'arrêt à l'assouplissement des relations entre Cuba et les États-Unis, amorcées après l'élection de Barack Obama à la présidence américaine.

Cette situation nous laisse perplexe, puisque d’un sens comme de l’autre, nous ne pouvons être sûr que son procès à été jugé correctement. Bizarrement, les cubains demandent la libération de 5 prisonniers d’origine cubaine, emprisonné au États-Unis pour espionnage. Serait-il possible que le jugement porté pour la cause d’Alan Gross serait beaucoup plus politique que juridique? Il y a de fortes raisons de le croire, malheureusement. Rappelons-nous que cet homme laisse derrière lui une famille brisée et une mère malade. De plus, sa santé personnelle s’est aussi énormément détériorée, il est alors donc impératif que les États-Unis agissent, s’ils ne veulent pas attendre 15 ans avant qu’il revienne à la maison.

Source: LA PRESSE. (Page consultée le 15 mars 2011). Cuba: Alan Gross écope de 15 ans de prison. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/12/01-4378715-cuba-alan-gross-ecope-de-15-ans-de-prison.php

Image: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/12/01-4378715-cuba-alan-gross-ecope-de-15-ans-de-prison.php 

Les conséquence engendré par l'embargo sur le domaine de la santé cubaine


L’embargo imposé à Cuba par les États-Unis a d’énormes conséquences dans tous les domaines économiques de l’île. Malheureusement, c’est le cas du domaine de la santé publique. Par exemple, en 1991, 1297 médicaments étaient vendus à Cuba en comparaison de 889 aujourd’hui. En plus du plus petit nombre vendu, il y a aussi le problème de la disponibilité. Un médicament très courant, comme l’aspirine, n’est pas disponible dans toutes les pharmacies. La situation est pire encore lorsque l’on parle de nouveaux médicaments, puisqu’en ce moment les États-Unis dominent le marché pharmaceutique. Cuba a donc accès à seulement 50% des nouveaux produits présents sur le marché mondial. Ces situations ont aussi une influence sur les prix qui sont, comme vous vous en doutez bien, extrêmement plus dispendieux à Cuba. C’est la même chose pour les soins de santé, même que parfois certains Cubains sortent du pays pour recevoir des soins. Cela n'est pas dû à un manque d’expertise des Cubains, mais plutôt au manque d’outils adéquats.


Il est désolant de voir comment toute la vie des Cubains est influencée par cet embargo. Le petit nombre de médicaments distribués, ainsi que le problème des petites quantités, engendre une hausse des prix, tandis que le peuple est pourtant en pleine crise économique. C’est un véritable cercle vicieux. Une solution serait que le peuple cubain fabrique ses propres médicaments, mais l’embargo s’impose encore puisqu’aucune matière première destinée à la confection de médicaments n’a le droit d’être exportée des États-Unis vers Cuba. Finalement, par rapport à la santé, les Cubains n’ont qu’à espérer ne pas être malades.
Source: INTAL. (Page consultée le 22 mars 2011). L'embargo imposé à Cuba: combien de temps encore? [En ligne]. Adresse URL: http://www.intal.be/fr/article/le-blocus-de-cuba%C2%A0-combien-de-temps-encore%C2%A0

Image: http://www.cubanismo.net/teksten_fr/boutique/boutique.htm 

L'ONU tente de s'en mêler


L’embargo doit être levé le plus rapidement, comme le mentionnent de plus en plus de membres de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ceux-ci comparent ce conflit à « un acte de guerre non déclarée des États-Unis contre Cuba ». On dirait que l’ensemble des hauts dirigeants américains veulent faire souffrir le plus possible le gouvernement et l’économie cubaine, sans tenir compte, pas du tout, de tout le mal qu’ils font aux habitants cubains, c’est-à-dire, aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées, etc.

Depuis l’imposition de l’embargo en 1962, ce sont toutes les entrées de capitaux et de marchandises qui sont freinées. Les Cubains n’ont même pas une capacité de production assez grande pour que le système de santé fonctionne adéquatement! Le conflit va même jusqu’à punir tous les ressortissants du pays. Ce qui est contradictoire, c’est que l’embargo économique imposé à Cuba va à l’encontre des principes de protection des droits de l’Homme aux États-Unis, et dans le reste du monde. Ces faits peuvent facilement nous faire perdre la minime confiance que nous avons envers les Américains.

Ce rapport, rédigé par M.Rémy Herrera (CNRS, France) et proposé par le Centre Europe Tiers Monde de l’Organisation des Nations unies, veut tout simplement faire part aux Américains de lever l’embargo de façon permanente sur Cuba. Bien évidemment, toutes les personnes qui se mobilisent pour faire entendre aux Américains de cesser ce conflit interminable ne réussit jamais à se faire entendre comme il le devrait.             

Source : LE JOURNAL DES ALTERNATIVES. (Page consultée le 7 avril 2011). Les effets de l’embargo des Etats-Unis contre Cuba et les raisons de l’urgente nécessité de sa levée. [En ligne]. Adresse URL: http://journal.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/nos-publications/articles-et-analyses/articles-de-l-exterieur/article/les-effets-de-l-embargo-des-etats 


Image: http://www.clubic.com/actualite-283064-onu-paix-internet.html 

Les États-Unis et Cuba soutiennent la cause des requins.


Les États-Unis et Cuba seraient prêts à faire alliance pour sauver les requins du Golfe du Mexique. Vous avez bien lu. C’est une équipe d’écologistes et de scientifiques américains qui ont réussi à responsabiliser les voisins cubains sur ce sujet hors du commun. Cette rencontre fut l’occasion pour les 2 pays d’améliorer leurs relations et cela les amènent à unir leurs efforts, avec le Mexique, pour protéger une espèce en voie de déclin. Le programme que les 3 pays tentent d’appuyer est déjà mis en œuvre pour la protection de certaines espèces aux États-Unis et au Mexique. Elle sera d’autant plus efficace si Cuba s’uni avec eux pour cette causes. Cuba aurait simplement à mettre en œuvre un système de collecte d’informations dans son pays, et à les transmettre par la suite au Mexique. Des travailleurs et un biologiste américains ont emmené quelques étudiants cubains pour travailler avec eux sur la mission, sur une durée de 4 mois. Les américains profitent même des conseils et des observations de vieux pêcheurs d’expérience cubains, qui leur divulgue des informations pertinentes pour l’avancement de leur mission.

C’est surprenant que les États-Unis aient accepté cette initiative, qui est de travailler en collaboration avec Cuba. Enfin sommes-nous témoins de l’ouverture d’esprit qu’ont graduellement les chers américains ? Nous trouvons que les américains sont beaucoup trop sélectif tant qu’à la nature des échanges qu’ils ont avec Cuba. Pourquoi accepter de travailler avec les cubains pour un projet de sauvegarde des requins, et non pas pour simplement établir un terrain d’entente une fois pour toute à propos de l’abolition de l’embargo économique sur Cuba ? Nous sommes conscients que pour l’envergure de ce projet, les États-Unis avaient intérêt à s’informer auprès des travailleurs expérimentés de Cuba, pour avancer plus rapidement leurs recherches. La vie de milliers de cubains est en cause dans ce conflit entre les 2 pays, mais nous acceptons seulement d’avoir de petites ententes pour, d’abord et avant tout, des causes tout à fait écologique. C’est sans bon sens ! Les êtres humains, qu’allons-nous en faire bon sang ?

Source : ACTUALITÉ NEWS-ENVIRONNEMENT. (Page consultée le 7 avril 2011). Les Etats-Unis et Cuba font un projet d’alliance pour sauver les requins. [En ligne]. Adresse URL: http://www.actualites-news-environnement.com/24118-requins-Etats-Unis-Cuba.html 


Image: http://www.i-services.net/newsbox/151229-97380-1643-53831/etats-unis-le-shark-finning-en-voie-dinterdiction-dans-le-pacifique.php