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jeudi 7 avril 2011

Le ministre des affaires étrangères de Cuba s'exprime


Dans cet article, il est question du discours du ministre des affaires étrangères, Bruno Rodrìguez Parrilla, par rapport à la « nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique ». Ce discours a été mentionné au président, lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, en octobre 2010.

Le ministre des affaires étrangères mentionne dans son discours que le conflit entre les États-Unis et Cuba «ne repose, surtout en de pareilles circonstances, sur aucune fondation morale ou légale, n’est pas crédible et ne bénéficie d’aucun appui. » Plus de 180 pays réclame la fin de ce conflit, depuis les dernières années. Du côté des Etats-Unis, il est surprenant de constater que 71% des habitants souhaitent le retour à la normale des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Le ministre affirme aussi que les promesses faites par les Etats-Unis en 2010 pour l’allégement du blocus économique sont fausses, car le blocus s’est durci. Les répercussions énormes, surtout au niveau de la santé et de l’alimentation des cubains. Les États-Unis ne seront jamais ouverts à l’annulation de l’embargo sur Cuba, selon nous. Ils savent très bien cibler les domaines sensibles pour la population cubaine. 2 ans après que les Etats-Unis eussent proclamé leur intention d’effectuer un nouveau départ, on constate rapidement que rien n’a changé. Qui y croit à présent à la promesse de la fin de ce conflit enfantin ?

Source : CUBA VS BLOQUEO. (Page consultée le 6 avril 2011). 2010- El sitio del pueblo cubano- français. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cubavsbloqueo.cu/Default.aspx?tabid=3738    

Le trafic postal est remis en fonction


À partir du 6 avril, les services de courrier à destination des États-Unis ont été remis en fonction. Depuis janvier, les courriers postaux entre les deux pays devaient d’abord passer par un pays tiers, essentiellement le Mexique ou le Canada, pour ensuite être redirigés vers le pays de destination, due à un durcissement des règles de sécurité dans les aéroports pour appuyer la lutte antiterroriste. C’est donc après un assouplissement de ces règles dans les aéroports américains que le système de courrier peut maintenant être remis en fonction. Néanmoins, malgré la réouverture du libre échange de courrier entre les deux pays, la poste cubaine maintiendra sa limite maximum de 500 grammes/colis en direction des États-Unis.
C’est une étrange relation que partagent les États-Unis et Cuba. L’un et l’autre étant de proches voisins, ils se partagent pourtant une amertume particulière. Il est normal pour les États-Unis de se protéger contre le terrorisme, mais il est drôle aussi de voir comment le Mexique et le Canada sont prêts à recevoir ce courrier à leur place. Selon nous, mettre des restrictions sévères, comme couper les échanges de courrier entre les deux pays, nous semble inutile. À voir cette relation évoluer, il est difficile pour nous d’imaginer, dans un futur rapproché, comment les États-Unis et Cuba pourraient devenir des partenaires d’affaires.
Source: CYBERPRESSE. (Page consultée le 7 avril 2011). Cuba rétablit le trafic postal avec les États-Unis. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201104/05/01-4386756-cuba-retablit-le-trafic-postal-avec-les-etats-unis.php

Image: http://havana5060.blogspot.com/2007/02/gran-premio-de-cuba-1957_25.html

De la grande visite pour Cuba!


Lundi le 28 mars, Cuba recevra une grande visite. L’ancien président Jimmy Carter profitera d’un déplacement  de trois jours, considéré «à titre privé» pour s’entretenir pour une 2e fois en 10 ans avec un responsable du Parti communiste cubain (PCC, parti unique). M. Carter, (lauréat du prix Nobel de la Paix et qui a aussi été Président des États-Unis, de 1977 à 1981) pourra discuter avec Raul Castro, le frère cadet de l’ancien dirigeant du régime cubain et d’autres hauts responsables. Lors de l’entretien, la réforme économique qui est mise en œuvre dans le pays ainsi que le prochain congrès du PCC qui devrait avoir lieu du 16 au 19 avril sont les sujets du jour. Cette visite de M. Carter sera la deuxième, puisque celui-ci s'y était rendu la première fois en 2002. Il sera aussi sujet, lors de cette visite, d’améliorer les relations entre les États-Unis et Cuba, qui sont à nouveau tendues depuis quelques semaines dû à la récente condamnation de l’américain Alan Gross, en territoire cubain, pour espionnage au profit de Washington. M. Carter a été invité par le gouvernement de Raul Castro et il a fait sa visite sans être mandaté par le gouvernement américain, souligne le Centre Carter.


C'est un bon début pour deux pays qui, depuis plusieurs décennies, ont "coupé les ponts". Le fait d’inviter un ancien Président américain en territoire cubain démontre peut-être la récente ouverture d’esprit de Cuba. Il est peut-être temps de mettre fin à ce conflit éternel et c’est en commençant doucement à discuter, les 2 pays ensemble, que cela sera possible. Espérons seulement que la visite de M. Carter sera positive et qu’elle ouvrira la porte à d’autres événements de la sorte.


Source: LAPRESSE. (Page consultée le 28 mars 2011). Jimmy Carter rencontrera Raul Castro à Cuba. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/25/01-4383300-jimmy-carter-rencontrera-raul-castro-a-cuba.php


Image: http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/mai/12.htm 


Alan Gross emprisonné pour 15 ans



Le procès de l’Américain Alan Gross est finalement terminé. Le tribunal provincial populaire de La Havane l'a reconnu coupable «d'atteintes à l'indépendance ou à l'intégrité territoriale», selon le communiqué télévisé, une semaine après son procès. L’homme de 61 ans avait été arrêté le 3 décembre 2009, à La Havane, pour une entreprise américaine suspectée d’être sous-traitante du gouvernement américain. Le gouvernement cubain l’accuse donc d’être un «agent» de Washington qui complotait la distribution d’équipements de communication sophistiqués à des opposants cubains. Le procès à duré deux jours à la Havane où Alan Gross, selon les autorités, aurait affirmé «avoir été abusé» par sa société Development Alternatives, où il est employé. Selon la même source, il aurait également  accusé l'entreprise «de l'avoir mis en danger, l'amenant à sa situation actuelle et ruinant sa vie et celle de sa famille». Le verdict à donc été dit et Alan Gross est donc coupable et purgera une peine de 15 ans de prison. Cette  situation arrive au mauvais moment, puisque son arrestation a mis un coup d'arrêt à l'assouplissement des relations entre Cuba et les États-Unis, amorcées après l'élection de Barack Obama à la présidence américaine.

Cette situation nous laisse perplexe, puisque d’un sens comme de l’autre, nous ne pouvons être sûr que son procès à été jugé correctement. Bizarrement, les cubains demandent la libération de 5 prisonniers d’origine cubaine, emprisonné au États-Unis pour espionnage. Serait-il possible que le jugement porté pour la cause d’Alan Gross serait beaucoup plus politique que juridique? Il y a de fortes raisons de le croire, malheureusement. Rappelons-nous que cet homme laisse derrière lui une famille brisée et une mère malade. De plus, sa santé personnelle s’est aussi énormément détériorée, il est alors donc impératif que les États-Unis agissent, s’ils ne veulent pas attendre 15 ans avant qu’il revienne à la maison.

Source: LA PRESSE. (Page consultée le 15 mars 2011). Cuba: Alan Gross écope de 15 ans de prison. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/12/01-4378715-cuba-alan-gross-ecope-de-15-ans-de-prison.php

Image: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/12/01-4378715-cuba-alan-gross-ecope-de-15-ans-de-prison.php 

Les conséquence engendré par l'embargo sur le domaine de la santé cubaine


L’embargo imposé à Cuba par les États-Unis a d’énormes conséquences dans tous les domaines économiques de l’île. Malheureusement, c’est le cas du domaine de la santé publique. Par exemple, en 1991, 1297 médicaments étaient vendus à Cuba en comparaison de 889 aujourd’hui. En plus du plus petit nombre vendu, il y a aussi le problème de la disponibilité. Un médicament très courant, comme l’aspirine, n’est pas disponible dans toutes les pharmacies. La situation est pire encore lorsque l’on parle de nouveaux médicaments, puisqu’en ce moment les États-Unis dominent le marché pharmaceutique. Cuba a donc accès à seulement 50% des nouveaux produits présents sur le marché mondial. Ces situations ont aussi une influence sur les prix qui sont, comme vous vous en doutez bien, extrêmement plus dispendieux à Cuba. C’est la même chose pour les soins de santé, même que parfois certains Cubains sortent du pays pour recevoir des soins. Cela n'est pas dû à un manque d’expertise des Cubains, mais plutôt au manque d’outils adéquats.


Il est désolant de voir comment toute la vie des Cubains est influencée par cet embargo. Le petit nombre de médicaments distribués, ainsi que le problème des petites quantités, engendre une hausse des prix, tandis que le peuple est pourtant en pleine crise économique. C’est un véritable cercle vicieux. Une solution serait que le peuple cubain fabrique ses propres médicaments, mais l’embargo s’impose encore puisqu’aucune matière première destinée à la confection de médicaments n’a le droit d’être exportée des États-Unis vers Cuba. Finalement, par rapport à la santé, les Cubains n’ont qu’à espérer ne pas être malades.
Source: INTAL. (Page consultée le 22 mars 2011). L'embargo imposé à Cuba: combien de temps encore? [En ligne]. Adresse URL: http://www.intal.be/fr/article/le-blocus-de-cuba%C2%A0-combien-de-temps-encore%C2%A0

Image: http://www.cubanismo.net/teksten_fr/boutique/boutique.htm 

L'ONU tente de s'en mêler


L’embargo doit être levé le plus rapidement, comme le mentionnent de plus en plus de membres de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ceux-ci comparent ce conflit à « un acte de guerre non déclarée des États-Unis contre Cuba ». On dirait que l’ensemble des hauts dirigeants américains veulent faire souffrir le plus possible le gouvernement et l’économie cubaine, sans tenir compte, pas du tout, de tout le mal qu’ils font aux habitants cubains, c’est-à-dire, aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées, etc.

Depuis l’imposition de l’embargo en 1962, ce sont toutes les entrées de capitaux et de marchandises qui sont freinées. Les Cubains n’ont même pas une capacité de production assez grande pour que le système de santé fonctionne adéquatement! Le conflit va même jusqu’à punir tous les ressortissants du pays. Ce qui est contradictoire, c’est que l’embargo économique imposé à Cuba va à l’encontre des principes de protection des droits de l’Homme aux États-Unis, et dans le reste du monde. Ces faits peuvent facilement nous faire perdre la minime confiance que nous avons envers les Américains.

Ce rapport, rédigé par M.Rémy Herrera (CNRS, France) et proposé par le Centre Europe Tiers Monde de l’Organisation des Nations unies, veut tout simplement faire part aux Américains de lever l’embargo de façon permanente sur Cuba. Bien évidemment, toutes les personnes qui se mobilisent pour faire entendre aux Américains de cesser ce conflit interminable ne réussit jamais à se faire entendre comme il le devrait.             

Source : LE JOURNAL DES ALTERNATIVES. (Page consultée le 7 avril 2011). Les effets de l’embargo des Etats-Unis contre Cuba et les raisons de l’urgente nécessité de sa levée. [En ligne]. Adresse URL: http://journal.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/nos-publications/articles-et-analyses/articles-de-l-exterieur/article/les-effets-de-l-embargo-des-etats 


Image: http://www.clubic.com/actualite-283064-onu-paix-internet.html 

Les États-Unis et Cuba soutiennent la cause des requins.


Les États-Unis et Cuba seraient prêts à faire alliance pour sauver les requins du Golfe du Mexique. Vous avez bien lu. C’est une équipe d’écologistes et de scientifiques américains qui ont réussi à responsabiliser les voisins cubains sur ce sujet hors du commun. Cette rencontre fut l’occasion pour les 2 pays d’améliorer leurs relations et cela les amènent à unir leurs efforts, avec le Mexique, pour protéger une espèce en voie de déclin. Le programme que les 3 pays tentent d’appuyer est déjà mis en œuvre pour la protection de certaines espèces aux États-Unis et au Mexique. Elle sera d’autant plus efficace si Cuba s’uni avec eux pour cette causes. Cuba aurait simplement à mettre en œuvre un système de collecte d’informations dans son pays, et à les transmettre par la suite au Mexique. Des travailleurs et un biologiste américains ont emmené quelques étudiants cubains pour travailler avec eux sur la mission, sur une durée de 4 mois. Les américains profitent même des conseils et des observations de vieux pêcheurs d’expérience cubains, qui leur divulgue des informations pertinentes pour l’avancement de leur mission.

C’est surprenant que les États-Unis aient accepté cette initiative, qui est de travailler en collaboration avec Cuba. Enfin sommes-nous témoins de l’ouverture d’esprit qu’ont graduellement les chers américains ? Nous trouvons que les américains sont beaucoup trop sélectif tant qu’à la nature des échanges qu’ils ont avec Cuba. Pourquoi accepter de travailler avec les cubains pour un projet de sauvegarde des requins, et non pas pour simplement établir un terrain d’entente une fois pour toute à propos de l’abolition de l’embargo économique sur Cuba ? Nous sommes conscients que pour l’envergure de ce projet, les États-Unis avaient intérêt à s’informer auprès des travailleurs expérimentés de Cuba, pour avancer plus rapidement leurs recherches. La vie de milliers de cubains est en cause dans ce conflit entre les 2 pays, mais nous acceptons seulement d’avoir de petites ententes pour, d’abord et avant tout, des causes tout à fait écologique. C’est sans bon sens ! Les êtres humains, qu’allons-nous en faire bon sang ?

Source : ACTUALITÉ NEWS-ENVIRONNEMENT. (Page consultée le 7 avril 2011). Les Etats-Unis et Cuba font un projet d’alliance pour sauver les requins. [En ligne]. Adresse URL: http://www.actualites-news-environnement.com/24118-requins-Etats-Unis-Cuba.html 


Image: http://www.i-services.net/newsbox/151229-97380-1643-53831/etats-unis-le-shark-finning-en-voie-dinterdiction-dans-le-pacifique.php 

Les États-Unis en guerre contre Cuba, sur le Net?


L’état de Washington est accusé par les cubains de créer plusieurs réseaux sur le Net pour promouvoir le renversement de l’ordre politique et social à Cuba, au même moment, prétendent les cubains, qu’un américain est jugé à La Havane, pour espionnage. Tous ces évènements semblent louches pour les cubains. La tactique des cubains pour dénoncer la cyberguerre avec leurs voisins américains sont les nombreuses révélations d’agents infiltrés dans « les rangs ennemis ». Par contre, rien n’est encore solidement fondé tant qu’à leurs soupçons envers les américains. Un résident cubain mentionne avoir été contacté par des agents américains pour créer un réseau de communication satellite. La CIA semble impliquée dans ces multiples enquêtes afin de démystifier le vrai du faux dans toute cette affaire d’accusation de la part de Cuba.

D’autres postes de télévision ont mis au grand jour 2 autres agents cubains infiltrés. Ces 2 hommes, après des années à s’être infiltré chez leurs voisins américains, prétendent que ceux-ci mettent en œuvre des sources de financement pour la cyberguerre contre Cuba. Plusieurs autres situations et témoignages ont été médiatisés depuis l’accusation de Cuba envers les américains. Ce que nous ignorons, c’est si ces accusations sont fondées et qu’elles sont vraies. Dans le cas contraire, on pourrait croire que c’est une tactique quelque peu ingénieuse de la part des cubains pour faire fâcheusement réagir les américains. Il reste juste à espérer, pour les cubains, que les technologies avancées d’investigation des américains ne reconstituent pas parfaitement leur coup monté, si c’est le cas bien sûr.

Source : NOUVEL OBS.COM. (Page consultée le 7 avril 2011).Cuba accuse les Etats-Unis de mener une cyberguerre. [En ligne]. Adresse URL: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110309.OBS9373/cuba-accuse-les-etats-unis-de-mener-une-cyberguerre.html


Image: http://www.acturama.com/demain-les-cyberconflits-164.htm 

L'embargo levé pour un 1 an, est-ce possible?


Le 25 avril 2010 est le jour où Cuba demanda aux États-Unis de lever l’embargo pour un an. Mme Hillary Clinton a affirmé que les Castro ne veulent pas la fin de l’embargo et ne veulent surtout pas que tout se normalise au cours des années. M. Alarcon, président du Parlement cubain, fut la première personne à réagir suite aux déclarations inattendues de la secrétaire d’État américaine. Espérons que les déclarations étaient dues pour être dévoilées. Mme Clinton répondit à M. Alarcon que si l’embargo était levé de façon permanente, les frères Castro « perdraient toutes leurs excuses pour tout ce qui ne s’est pas passé à Cuba depuis 50 ans. »

Cette déclaration de sa part permit certainement à bien des gens de comprendre le « pourquoi » de tout ce conflit. Les États-Unis ont un énorme pouvoir sur Cuba, depuis 49 ans maintenant. La demande qu’a fait Cuba de lever l’embargo pour la période d’un an pourrait être envisageable, selon nous, surtout en sachant très bien que les chances sont minces pour que l’embargo cesse un jour, en tout cas, dans les années à venir.   


Cuba soulève un point important


Barack Obama s’est rendu à Cuba, le 29 avril 2009, pour discuter des ententes possibles à faire avec Cuba. « Les contacts informels entre les deux pays ont commencé, mais il y a beaucoup d’inertie à surmonter. » Raul Castro, lors de cette rencontre a été bien clair concernant ses requêtes envers le gouvernement américain. Celui-ci a affirmé qu’il ne répondrait pas à la politique d’accomplir un geste question d’accomplir un geste, réclamé par l’administration du gouvernement des États-Unis. Il est vrai que Cuba n’a jamais imposé de sanctions aux américains et qu’il ne revient pas à son gouvernement de faire « les premiers pas » vers les américains. Ce sont les chefs d’entreprise américaines qui ont mis en œuvre ces restrictions de faire du commerce avec leurs voisins. Suite à cela, le gouvernement effectua des mesures, que Raul Castro qualifia de « positives mais minimes ». Castro est prêt à converser les Etats-Unis, en autant que les conversations ne mènent pas à discuter du système politique cubain. S’il en advenait ainsi, Castro écourterait les réunions.

Comme nous pouvons le constater, chaque pays est prêt à faire son bout de chemin, mais seulement celui que chaque pays juge utile pour lui-même. Les 2 pays ne sont pas prêts à travailler en collaboration assez étroite pour que chaque pays ait à faire face à accomplir des concessions. Si les 2 gouvernements maintiennent la vision que leurs idées sont les meilleurs que tous, jamais il y aura d’évolution et d’avancement. Cuba ne remettra jamais en cause son système politique en vigueur, et les Etats-Unis ne cesseront jamais de leur rappeler. De plus, il est important que les 2 gouvernements comprennent enfin qu’un conflit n’arrive jamais à se régler lorsque les 2 parties restent « têtes dures ». Le point que nous trouvons très intéressant est celui soulevé par Castro. Pourquoi son système politique devrait faire les premiers gestes vers les États-Unis alors que la décision initiale de l’embargo sur leur pays vient de ces chers amis américains ?   

Source : COURRIER INTERNATIONAL. (Page consultée le 7 avril 2011). Le dégel sera lent. [En ligne]. Adresse URL: http://www.courrierinternational.com/breve/2009/04/30/le-degel-sera-lent


Image: http://www.sfiabouarfa.be/sb01/?paged=3

Conclusion

En conclusion,

Philippe et moi, Daphné, pouvons très certainement vous affirmer que le conflit entre les États-Unis et Cuba font couler beaucoup d'encre partout dans le monde. Nos recherches nous ont démontrées à quel point chaque nation a son opinion sur ce conflit. Il est  triste de pouvoir observer ces deux nations voisines qui, depuis maintenant 50 ans, sont en conflit d'intérêt. Un conflit qui avec les années c'est modifié. Il est aussi très curieux de voir un conflit entre deux gouvernements dont l'un n'a jamais changé. Néanmoins, lorsque l'on regarde le conflit en général, on peut malheureusement percevoir une chicane de coqs. Les États-Unis qui ne voudront jamais montrer un signe de faiblesse et ne se plieront jamais aux demandes d'un pays communiste, tandis que Cuba, lui, continu à être têtu et ne voudra jamais reconnaître que sa situation économique pourrait changer du tout au tout si il désirait réellement discuter avec son voisin.

Cette recherche nous a beaucoup apporté en connaissance. On peut dire que de voir une si petite nation comme Cuba tenir tête à la première puissance mondiale est plutôt impressionnant. On doit affirmer vouloir voir la fin de ce conflit au plus vite, comme tout le reste des nations. Certaines discutions sont enclanchées de temps en temps entre les deux, mais il faut en venir à la conclusion qu'il y a toujours une certaine amertume lorsque l'un entend parler de l'autre.

Plusieurs aspects du conflit ont retenus notre attention, mais les plus importants selon nous sont les mesures prises par le gouvernement Cubain pour contrer sa crise économique, les conséquences de l'embargo américaine sur l'île et finalement, l'autonomie et le patriotisme que fait preuve l'île de Cuba. C'est une nation qui depuis maintenant 50 ans est coupé du reste du monde et vie une crise économique, mais malgré tout le gouvernement n'a jamais abandonner et son peuple nomplus.

L'autonomie "à la cubaine"

Lien: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201104/06/01-4387051-lagriculture-urbaine-au-secours-des-cubains.


Nelson Campanioni est le secrétaire exécutif du Programme National d’Agriculture Urbaine et Suburbaine qui a été lancée en 1997, avec comme but de concrétiser le concept d’autosuffisance alimentaire cubaine. Ce programme national consiste à multiplier les zones d’agricultures en ville. Les habitants sont donc encouragés à cultiver des fruits et légumes sur leur toit de résidence, par exemple. Parmi les produits qui font partie de ce programme, il y a les fruits, les légumes, les fleurs, les plantes vertes et médicinales, et les fertilisants naturels. Toute cette production avait pour objectif de produire 300 grammes de légumes et 60 grammes de fruits par jour/par habitant. Malheureusement, les résultats actuels atteignent seulement 10% des objectifs fixés. Les mauvaises récoltes seraient dû aux périodes de sécheresse, à la bureaucratie et, comme toujours, à l’embargo américain qui empêche les cubains de se procurer de la machinerie à meilleur prix pour leur agriculture. Malgré tout, selon M. Campanioni, le nombre de ferme en territoire cubain serait toujours en augmentation depuis quelques années. Il affirme qu’il y avait 50,000 fermes il y a de cela 3 ans, tandis qu’aujourd’hui, nous pourrions en compter 100,000.
L’éducation nord-américaine a toujours tenté de représenter le communiste comme étant une méthode non-valable. Cuba, qui subit les conséquences de l’embargo américain depuis maintenant presqu’un demi siècle, nous prouve que lorsque l’on croit réellement en quelque chose, il faut s’y accrocher. C’est actuellement le cas à Cuba, où le gouvernement est encore loin de vouloir s’entendre avec les États-Unis. L’embargo qui leur a été imposé les isolent du reste du monde. Le fait aussi d’apporter un programme de la sorte démontre, selon nous, une énorme preuve de courage, d’autonomie et de travail collectif. C’est étrangement un système qui ne ferait pas de mal à nos villes et à notre société nord-américaine, qui, avouons-nous le, est une société de surconsommation.


Source: CYBERPRESSE. (Page consulté le 6 avril 2011). L'agriculture urbaine au secours des cubains. [Enligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201104/06/01-4387051-lagriculture-urbaine-au-secours-des-cubains.php

Les États-Unis enfin préoccupé par leurs voisins cubains


En 2009, on constate que Cuba et les États-Unis tentent de se rapprocher. Ils veulent tenter de relancer les relations diplomatiques entre eux, qui sont interrompues depuis 40 ans déjà. Le président des États-Unis, Barack Obama, a par contre mentionné qu’il ne cesserait pas l’embargo économique sur Cuba, tant et aussi longtemps que Cuba ne prend pas le chemin de la démocratie. Le porte-parole d’État des États-Unis, Robert Wood, a affirmé que les hauts dirigeants américains ont plusieurs préoccupations par rapport au manque de démocratie à Cuba et à leur volonté de changer les choses, par rapport à l’amélioration de la situation actuelle. Les américains veulent, avec l’apport de ces améliorations, que les cubains jouissent enfin des libertés que d’autres bénéficient sur le continent. Une atmosphère différente que celle des dernières années règne enfin entre les dirigeants des États-Unis et de Cuba, en faveur que les choses changent, enfin. Selon un haut responsable américain qui a assisté aux discussions, les rencontres entre les diplomates américain et cubain portent sur le sujet de l’immigration et du trafic de drogue. Ces enjeux les amèneront à trouver un terrain d’entente, peu à peu.

À notre avis, la venue de Barack Obama à la présidence a plus d’impacts positifs que nous le pensions initialement, et même des années avant. Si les États-Unis réussissent finalement à influencer les cubains à changer leur type de régime de gouvernement, peut-être que ceux-ci s’ouvriront alors à de nouvelles manières de voir les choses, et éventuellement, comme nous le souhaitons tous, que les américains décident de mettre fin à cet embargo interminable.

Source : RADIO-CANADA.CA. (Page consultée le 7 avril 2011). Discussions informelles. [En ligne]. Adresse URL: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/04/27/004-cuba_etats-unis.shtml

La réforme est attendue

Lien: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/09/09/004-cuba-economie-reforme.shtml

C’est dans une entrevue accordée à un journaliste américain en voyage à Cuba que le Lider Maximo, Fidel Castro, a affirmé que le modèle économique de Cuba était un échec et qu’une réforme s'avérait nécessaire. Le modèle économique d’inspiration communiste de Cuba, qui est en vigueur depuis maintenant 50 ans comporte un système de santé, un système d’éducation et des services publics gratuits. En ce moment, Cuba contrôle jusqu’à 90% de l’économie du pays, ce qui est énorme. De plus, le salaire moyen d’un Cubain est d’environ 20$ par mois. La situation est donc critique sur l’île. Selon le journaliste américain auteur de l'article, M. Castro n’aurait même pas voulu s’exprimer à l’une de ses questions portant sur la capacité d’exportation du pays, ce qui est plutôt démonstratif de la situation économique actuelle. Le gouvernement est donc actuellement d'accord concernant le développement d’une réforme économique, puisque Raul Castro, qui a prit la relève de son frère dû à ses problèmes de santé, parle aussi depuis quelques temps de cette réforme tant attendue.
                Le modèle communiste que Cuba tient de peine et de misère à bout de bras depuis presqu'un demi-siècle les a traîné au "fond du baril". L’embargo économique et politique imposé par les Américains, ainsi que les deux grands ouragans qui ont touché l’île n’ont certe pas aidé, mais avec leur système actuel, la prospérité est encore loin. Actuellement, chaque événement qui peut rejoindre Cuba et influencer son économie, rapproche le pays de la faillite. Imaginez un autre ouragan qui pourrait encore une fois détruire les infrastructures cubaines. C’est simple, selon nous, le jour où Cuba sera prêt à sortir de sa situation actuelle, une réforme sera instaurée, les frontières seront ouvertes, le commerce sera encouragé et les relations politiques devront être revues. Ces changements pourraient bien engendrer une des plus grande reconstruction d’une économie d'un pays.
               
Source: RADIO-CANADA. (Page consultée le 1 avril 2011). Cuba: Le temps des réformes est venu, dit Fidel Castro. [Enligne].Adresse URL : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/09/09/004-cuba-economie-reforme.shtml

L'inflexion de la part des Américains

Lien: http://www.ledevoir.com/politique/245758/les-relations-cuba-etats-unis-l-inflexion-d-obama 


Au printemps 2009, le sénateur Richard Lugar, qui est en quelque sorte le plus expérimenté en affaires étrangères chez les républicains, avait affirmé qu’il était peut-être temps «de reconnaître l’inefficacité de notre politique» par rapport à Cuba. Cette affirmation des républicains à été perçue par la Maison-Blanche comme un signal de modification dans la situation entre Cuba et les États-Unis. C’est par la suite que des mesures ont été prises, qui sont en fait un simple retour à la situation, que prévalait M. Bill Clinton. Permettre aux Cubanos Américains de voyager, d’envoyer des cadeaux et de l’argent aux membres de leurs familles vivant sur l’île font partie des mesures apportées. Même si cela semble peu, la levée des restrictions qui concerne Cuba et les États-Unis annonce une modification plus importante des relations à moyen terme. Chose certaine, ces changements apportés à la politique Américaine sont une preuve flagrante de l’échec des politiques suivies par les présidents Américains de John F. Kennedy à George Bush.
                Tout le monde connait l’histoire. Tout le monde sait que la situation Cuba/États-Unis pourrait être comparée à un "combat de coq", mais encore une fois, un soupçon d’espoir dans cette histoire réapparait. Barack Obama fait un retour à la politique que Bill Clinton avait instauré. Ce message est clair et il est même possible de dire que les américains désireraient des rapprochements entre ces deux gouvernements. Depuis l’enclenchement de l’embargo, Cuba vit une crise économique et les États-Unis ne peuvent profiter des possibilités commerciales de ce voisin. Les deux pays ont avantages à démontrer un peu d’ouverture d’esprit, comme c'est le cas des américains actuellement. Il reste à voir si la relation entre les deux pays continuera à s’améliorer, ou pas...


Source: LE DEVOIR. (Page consultée le 1 avril 2011). Les relations Cuba-États-Unis-L'inflexion d'Obama. [En ligne]. Adresse URL: http://www.ledevoir.com/politique/245758/les-relations-cuba-etats-unis-l-inflexion-d-obama

mercredi 6 avril 2011

Introduction

Bonjour à tous,

Voici une courte description de Philippe et moi, Daphné, les créateurs de ce blogue:

Tous les 2 sommes actuellement finissants du programme "Techniques de gestion de commerces" au Collège Montmorency. Nous avons choisi d'étudier dans ce domaine, afin d'en connaître le plus possible sur le monde des affaires, sur le domaine administratif, sur la gestion du personnel, sur les différents départements d'une entreprise et leurs fonctionnement, et finalement, sur la gestion d'un commerce. Tous les 2 souhaitons pouvoir diriger notre propre entreprise éventuellement dans le futur, et les notions que nous avons apprises au cours de ces 3 dernières années nous ont mis sur le bon chemin. En 3 ans d'études, nous avons couvert une énorme portion du monde des affaires et du domaine administratif, ce qui fait maintenant de nous des adultes prêts à affronter le marché du travail, avec assurance. Moi et Philippe sommes 2 personnes passionnées du domaine des affaires, et c'est de notre passion que relève un bon nombre de nos qualités de futurs gestionnaires chevronnés. 

Dans le cadre de notre cours "Commercer dans un contexte de mondialisation" (Commerce international), notre enseignante, Amélie Raymond, nous a amené à rechercher, résumer et commenter 18 articles portant sur le sujet de notre choix, mais qui devait obligatoirement concerner le commerce international. Nous avons donc choisi: Le conflit entre les États-Unis et Cuba.

La plupart d'entre nous sommes minimalement au courant du conflit entre les États-Unis et Cuba, c'est-à-dire de l'embargo économique imposé à Cuba. Ce sont tous les aspects du commerce entre ces 2 pays dont nous allons vous parler. Un bon nombre d'articles trouvés sur le Net nous ont permis de couvrir plusieurs opinions différentes, et ainsi, nous permettre de couvrir plusieurs points de vue, autant du côté des États-Unis que de Cuba. Ce blogue vous permettra, autant qu'à nous, de comprendre davantage ce qui conditionne les conflits entre les pays, tout de moins, un exemple qui est d'actualité!

Bonne lecture!

Le début du conflit


Lorsque Fidel Castro entra au pouvoir, Cuba devient la « première nation socialiste à se constituer aussi près des États-Unis »1. Aussitôt son entrée au pouvoir, l’économie du petit pays se mis à avoir de sérieuses répercussions. De plus, le gouvernement de Castro commença graduellement à nationaliser les industries appartenant autrefois aux américains. Les Américains ont alors décidé de suspendre l’achat de certains produits cubains, suite à cette subite nationalisation, qui les choqua grandement. Castro ne perdit pas de temps et décida de conclure une entente avec l’URSS pour que ceux-ci leur achète ce que les américains ne leur achètent plus. C’est à ce moment, en 1960, que les États-Unis décidèrent d’imposer un embargo économique partiel sur Cuba. L’embargo total fût imposé à Cuba en 1962, sauf sur la vente de médicaments. En 1991, l’URSS se retira de l’entente conclu avec Cuba, faisant perdre au régime castriste 4 milliards de dollars USD/ année.


Selon nous, cet embargo incite à la haine profonde entre 2 pays. La décision qu’a pris les États-Unis de créer un embargo sur Cuba relève, comme nous pouvons le lire dans l’article résumé ci-haut, d’une frustration des américains. Cette frustration a été causée par la décision des cubains de nationaliser les industries qui appartenaient autrefois aux américains. Ces industries sont situées à Cuba. Ce conflit n’a aucun sens. Son envergure devient de plus en plus importante avec les années, car elle a des répercussions sur l’ensemble du peuple de cubains. Les 2 parties ne semblent ouvert à aucune possibilité d'entente, tellement la chicane est durement "pognée". Une révision des clauses de l’embargo sur Cuba serait de mise, entre autre, pour la raison de la situation de vie des habitants cubains qui ne sont pas fortunés. Les hauts dirigeants n'en n'ont que pour leur argent!

1Source: JAMMAL, Naji. Commerce international- Mondialisation, Enjeux et Applications (2e Édition), Erpi, Éditions du Renouveau Pédagogique Inc., 2009 (p.51-Encadré 2.4)

Le procès d'un américain à Cuba

Lien: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/05/01-4376528-fin-du-proces-dun-americain-a-cuba.php


Le procès d’un américain s’est terminé samedi le 5 mars, après que celui-ci ait été accusé de tenter de discréditer le gouvernement cubain. Malheureusement, encore aucun verdict n'avait encore été rendu, tard samedi, à La Havane. Effectivement, cela faisait maintenant un an que l’américain Alan Gross, un sous-traitant embauché par le gouvernement américain, était emprisonné, attendant son procès. Arrêté en décembre 2009, Gross est soupçonné d’avoir transporté des équipements de communication pour l’entreprise Development Alternatives Inc. (DAI) dans le cadre d'un programme appuyé par l'Agence américaine de développement international (USAID). Le futur de cet Américain de 61 ans dépend donc maintenant d’un banc de cinq juges cubains. Dans les déclarations officielles de samedi soir, le gouvernement cubain informait qu’Alan Gross avait accepté une part des responsabilités, mais qu’il ajoute avoir été «utilisé», c’est pourquoi il blâme la société qui l’a envoyé. La situation actuelle de Gross est plutôt bouleversante, puisque selon son avocat, il souffre actuellement de pression psychologique extrême et c’est pourquoi il appelle en faveur de sa libération. Les représentants américains et la famille de l’accusé plaident, quant à eux, qu'Alan Gross n'a rien fait de mal, et qu'il devrait être libéré pour des raisons humanitaires, entre autre que sa fille et sa mère souffrent d'un cancer. Le prisonnier aurait actuellement perdu plus de 40 kilogrammes au cours de sa détention. Cette histoire n’est malheureusement pas terminée, puisqu’il risque une peine de 20 ans d’emprisonnement. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict final.

La situation personnel d'Alan Gross est critique. Malheureusement, il est emprisonné pour quelque chose que son entreprise aurait pu prévenir. Il est triste de voir comment une entreprise peut ne pas avoir à coeur la vie de quelqu'un pour devoir prendre la chance de le mettre dans une situation comme celle-ci. En plus, la situation politique entre Cuba et les États-Unis n'a jamais été belle. On espère que l'origine de l'accusé n'aura pas trop d'influence sur le verdict. Il sera difficile pour la famille de, peut-être, perdre un proche dans ce conflit. De la part des État-Unis, aider cet homme est, selon nous, impératif.


Source: LA PRESSE. (Page consulté le 8 mars 2011). Fin du procès d'un Américain à Cuba. [En ligne]. Adresse URL: http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201103/05/01-4376528-fin-du-proces-dun-americain-a-cuba.php

Conséquence de l'embargo sur Cuba

Lien: http://www.intal.be/fr/article/le-blocus-de-cuba%C2%A0-combien-de-temps-encore 


Pour la 17e fois, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé la levée de l’embargo économique imposé à Cuba par les États-Unis. Cela fait plusieurs années que le sujet est apporté à l’assemblée et la demande de levée est majoritairement écrasante. Cet embargo, qui empêche les échanges commerciaux entre les 2 pays depuis plus de 40 ans maintenant, pose d’énormes dommages dans tous les secteurs de la société cubaine. Actuellement, cette mesure influence beaucoup l’île lors de séisme et de forces majeures. Aucune aide de la part des américains ne peut être apportée aux citoyens cubains. Malgré tous les ravages des ouragans qui touchent Cuba, l’île doit se débrouiller par elle-même ou attendre de l'aide d'un pays autre que celui de son voisin le plus proche. De plus, le secteur de l’alimentation est aussi extrêmement touché. Il y a actuellement une insécurité alimentaire croissante due à l’augmentation du prix des denrées agricoles sur les marchés internationaux. Cuba doit donc assumer d’énormes pertes qui sont directement provoquées par le blocus.
                L’embargo à Cuba est comme une corde autour du coup. Ce pays est complètement isolé du reste du monde, quand pourtant la majorité du monde n’est pas en accord avec cette mesure. Pourquoi les gouvernements n’ignorent-t-ils pas la décision des États-Unis et ne font-ils pas affaires avec Cuba? En ce moment, ce pays est proche de la faillite due à la crise économique dans le pays. Tous les secteurs sont affectés par le blocus. Il est "fou" de penser que même le marché alimentaire subit les conséquences de cet embargo. L’alimentation est pourtant la base de la pyramide de nos besoins. Le fait de minimiser le commerce entre Cuba et les États-Unis à seulement certains domaines d’activités comme l’alimentation, pourrait aider un peu ce pays qui, depuis plusieurs, années est isolé. Juste avec l’achat de certaines technologies agricoles, Cuba pourrait possiblement doubler sa production alimentaire.

Source: INTAL. (Page consultée le 22 mars 2011). L'embargo imposé à Cuba: combien de temps encore? [En ligne]. Adresse URL: http://www.intal.be/fr/article/le-blocus-de-cuba%C2%A0-combien-de-temps-encore 


Image: http://acide.skynetblogs.be/archive/2009/11/16/les-usa-doivent-lever-l-embargo-contre-cuba.html